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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 15:25

La cantatrice Natalie Dessay (soprano colorature) reprend 14 chansons de Claude Nougaro dans l’album « Sur l’écran noir de mes nuits blanches ». Une très belle "relecture", sensible et fine, de quelques-unes de ses chansons.

Des talents de comédienne et une présence scénique peu commune caractérisent l'art de Natalie Dessay.

 

Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
Moi je me fais du cinéma
Sans pognon et sans caméra,
Bardot peut partir en vacances :
Ma vedette, c'est toujours toi.

Pour te dire que je t'aime, rien à faire, je flanche :
J'ai du cœur mais pas d'estomac
C'est pourquoi je prends ma revanche
Sur l'écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma.

D'abord un gros plan sur tes hanches
Puis un travelling-panorama
Sur ta poitrine grand format,
Voilà comment mon film commence,
Souriant je m'avance vers toi.

Un mètre quatre-vingts, des biceps plein les manches,
Je crève l'écran de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma,
Te voilà déjà dans mes bras,
Le lit arrive en avalanche...

Sur l'écran noir de mes nuits blanches,
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois
Je recommence la séquence
Où tu me tombes dans les bras...

Je tourne tous les soirs, y compris le dimanche,
Parfois, on sonne. J'ouvre. C'est toi !
Vais-je te prendre par les hanches
Comme sur l'écran de mes nuits blanches ?
Non ! Je te dis : "Comment ça va ?"

Et je t'emmène au cinéma...

Claude Nougaro - Michel Legrand

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 09:35

Un immense musicien vient de nous quitter. Deux mots pourraient le caractériser : talent et élégance.

Son oeuvre est considérable et il a abordé tous les aspects de la musique : composition, direction d'orchestre...

"Il considère que le chanteur ne doit pas être nécessairement l'élément prépondérant. Il arrange en partant du principe que la voix est un instrument fondu aux autres, que l'orchestre n'est pas uniquement un accompagnateur décoratif..."

in Cent ans de chanson française de Louis-Jean Calvet

Dans la video que je vous propose, on le voit parler des interprètes qui ont participé au CD "Michel Legrand et ses amis". Beaucoup de simplicité, de gentillesse et de bienveillance.

Il était le digne héritier de son père, Raymond Legrand (1908-1974) , compositeur, chef d'orchestre, éditeur. Et pour compléter le portrait de famille, Christiane Legrand, sa soeur, fut la soprano des Swingle Singers.

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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 17:12

Hier après-midi, visite de la superbe exposition "Gauguin" à la Fondation Beyeler à Bâle. Ces toiles ne pouvaient que me faire penser à Jacques Brel qui termina sa vie sur  l'île marquisienne de Hiva-Oa. En hommage au Grand Jacques, Barbara écrivit cette chanson : Gauguin (Lettre à Jacques Brel).

 

Il pleut sur l'île d'Hiva-Oa.
Le vent, sur les longs arbres verts
Jette des sables d'ocre mouillés.
Il pleut sur un ciel de corail
Comme une pluie venue du Nord
Qui délave les ocres rouges
Et les bleus-violets de Gauguin.
Il pleut.
Les Marquises sont devenues grises.
Le Zéphir est un vent du Nord,
Ce matin-là,
Sur l'île qui sommeille encore.

Il a dû s'étonner, Gauguin,
Quand ses femmes aux yeux de velours
Ont pleuré des larmes de pluie
Qui venaient de la mer du Nord.
Il a dû s'étonner, Gauguin,
Comme un grand danseur fatigué
Avec ton regard de l'enfance.

Bonjour monsieur Gauguin.
Faites-moi place.
Je suis un voyageur lointain.
J'arrive des brumes du Nord
Et je viens dormir au soleil.
Faites-moi place.

Tu sais,
Ce n'est pas que tu sois parti
Qui m'importe.
D'ailleurs, tu n'es jamais parti.
Ce n'est pas que tu ne chantes plus
Qui m'importe.
D'ailleurs, pour moi, tu chantes encore,
Mais penser qu'un jour,
Les vents que tu aimais
Te devenaient contraire,
Penser
Que plus jamais
Tu ne navigueras
Ni le ciel ni la mer,

Plus jamais, en avril,
Toucher le lilas blanc,
Plus jamais voir le ciel
Au-dessus du canal.
Mais qui peut dire?
Moi qui te connais bien,
Je suis sûre qu'aujourd'hui
Tu caresses les seins
Des femmes de Gauguin
Et qu'il peint Amsterdam.
Vous regardez ensemble
Se lever le soleil
Au-dessus des lagunes
Où galopent des chevaux blancs
Et ton rire me parvient,
En cascade, en torrent
Et traverse la mer
Et le ciel et les vents
Et ta voix chante encore.
Il a dû s'étonner, Gauguin,
Quand ses femmes aux yeux de velours
Ont pleuré des larmes de pluie
Qui venaient de la mer du Nord.
Il a dû s'étonner, Gauguin.

Souvent, je pense à toi
Qui a longé les dunes
Et traversé le Nord
Pour aller dormir au soleil,
Là-bas, sous un ciel de corail.
C'était ta volonté.
Sois bien.
Dors bien.
Souvent, je pense à toi.

Je signe Léonie.
Toi, tu sais qui je suis,
Dors bien

 
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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 22:31

Pour qui ne connaîtrait pas le merveilleux poète que fut Bernard Dimey, il suffirait d'écouter cette chanson-hommage de Joseph Moalic et Jean Custeau. Tout y est dit avec justesse et talent. 

 


 

 

 

 

Quand je traîne le soir dans les rues de Paris
Ces soirs de vague à l'âme où les rêves sont gris
Je carbure à plein spleen et je lâche la bonde
A des délires fous. Mon esprit vagabonde
Et j'ai alors envie d'interpeller les gens :
Si l'on m'aimait un peu du côté de Nogent ?

Si l'on m'aimait un peu du côté de Nogent ?
Mais ne confondons pas, ce s'rait désobligeant,
Le mien n'est pas celui des guinguett's à touristes
Avec leurs canotiers, leurs accordéonistes
Le mien est plus discret, c'est mon Nogent à moi
Et si un jour là-bas on se souv'nait de moi ?

Et si un jour là-bas on se souv'nait de moi ?
Je veux dire qu'un jour il s'rait de bon aloi
De fair' pour une fois mentir le vieux proverbe
Nul n'est prophète en son pays, dit-on. Et merde !
On l'oublie trop souvent, et ma foi ça m'amuse,
J'ai célèbré Nogent bien plus que Syracuse !

J'ai célèbré Nogent bien plus que Syracuse,
Mais trouverais dommage qu'un intello s'amuse.
A décompter mes vers à l'aune des lieux-dits
Mes vers, tout simplement, on les chante, on les dit
J'aim'rais tant que, chez moi, il se trouve peu ou prou
D'amis pour s'y livrer, un peu dingues, un peu fous.


J'ai trop traîné ce soir dans les rues de Paris
Trop parlé et trop ri. Peut-être trop écrit
Trop rêvé. Caressé trop d'espoirs. Il est tard
Et si je continue à écumer les bars

Y'aura plus qu'le cafard pour m'y accompagner.
Rentre chez toi, Bernard. Bon, d'accord, un dernier
Au Lux-Bar ou ailleurs : une cave enfumée…
Tous les comptoirs se valent quand on veut oublier

Mais une cave, c'est bien, c'est mieux, c'est plus intime
Et puis on s'imagine à deux pas de la vigne
Et ça me fait penser, en m'y forcant un peu
A l'heure où je vous cause, j'ai le souv'nir fumeux…

Ça me fait donc penser, comme je vous disais
À cette cave oubliée ou, tout petit, j'allais
Comme un aventurier, comme on aborde une île
Pour une chasse au trésor en plein coeur de ma ville

Quelle rue ? Je ne sais plus : ma mémoir’ m'joue des tours…
Cette cav’ ferait l'affaire si l'on voulait un jour
Un jour – on peut rêver – me faire un peu d'honneur.
Faudrait quelques travaux, faudrait surtout du cœur

Amis, je vous salue et, vous disant bonsoir
Je vous laisse l'idée un peu folle, un espoir,
Comme un myosotis entêté, goguenard,
Qu'on célèbre Dimey dans "La Cave à Bernard".

Et comme je ne suis pas à un délire près
J'imagine que gisant, à l'ombre des cyprès,
J'entendrai certains soirs du joli mois de mai
Qu'il serait bon, ce bruit, à n'oublier jamais

Parvenir jusqu'à moi, en vagues et en rafales,
Apportés par le vent, depuis un festival
Qui porterait mon nom, des échos de chansons
Poêmes tristes ou gais, à donner le frisson.


Allons mon vieux Bernard, ne rêve pas trop fort
Regagne tes pénates, ferme les yeux et dors.
Allons mon vieux Bernard, ne rêve pas trop fort
Regagne tes pénates, ferme les yeux et dors.

(J. Moalic, Bazicourt, 11 - 12 juillet 2009)

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 20:25

Dans cette chanson, Catherine Sauvage rend hommage à Charles Trenet "Le grand Monsieur blond".

 

La musique de cette chanson a été composée par Oswald d'Andréa, compositeur et pianiste qui pendant de longues années côtoya Georges Brassens. Il était le pianiste accompagnateur des artistes se produisant en premières parties de Georges. Entre autres, Christine Sèvres, Bobby Lapointe...

Son parcours musical est tout à fait impressionnant, ponctué notamment par les musiques de films "Capitaine Conan" et "La vie et rien d'autre" pour lequel il reçut un César.Il le relate ce parcours dans un livre remarquable :

 

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Les paroles de cette chanson ont été écrites par François Robert.

Elle est interprétée par Catherine Sauvage qui collabora plusieurs années avec Oswald d'Andréa.

 

Oswald d'Andréa présente cette chanson dans l'émission "Etonnez-moi, Benoît !" de B. Dutertre (France Musique, 2010).

 

 

 

Ecoutons maintenant Catherine Sauvage.


 

Quand j'étais enfant un grand monsieur blond
Faisait découvrir aux petits garçons
Aux petites filles et aux épicières
Que dans une noix se cachait la terre
C'était un fantôme, un fantôme blond
Un fantôme bleu avec des chansons
Qui parlait d'esprits et de vieilles mortes
Et de trains dans la nuit grattant à sa porte.
Son papa piquait, sa maman cousait
Deux grandes culottes en tissu anglais
Qu'il mettait pour faire le tour de la terre
Au clair de la lune avec sa grand-mère.
Il chantait la nuit, il chantait le jour,
Il mangeait du riz, il parlait d'amour
A une marquise en vieille dentelle,
Puis il se pendait avec une ficelle.
Ma peur était tendre à ces tragédies
Car dans un mot joyeux fit taire la vie
Héritant d'un vieux marchand de fromage
On le retrouvait mangeant son potage.

Lorsque j'eus vingt ans surgit un beau jour
Les poches gonflées de chansons d'amour,
De pommes soufflées et de mots magiques
Le grand monsieur bleu rentrant d'Amérique.
Revoyant Paris, un séjour d'un mois,
Il retrouvait tous ses anciens émois :
La folle complainte, tendre et monotone
Faisait frissonner nos anciens automnes
Et tous les poètes rien qu'en l'entendant,
Suspendaient leur plume avec l'air du temps.
La France était douce et Paris champêtre
Quand il les chantait, là de sa fenêtre,
d'en haut naturellement,
Oh ! avec monsieur Rieudemont il regardait passer les trains
A Narbonne, bien sûr !
Et ses amours fraîches comme la pluie
Parlaient tendrement au coeur des minuits
Elles disaient au coeur de Mamzelle la Plante :
  "C'est le printemps chérie, soyez bien contente ! "

 

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Sur un bateau blanc voguant vers les cieux
Derrière son hublot, le grand monsieur bleu
Bavardait avec l'océan sauvage
Et rafistolait tous les paysages.
La jolie sardane pour mes trente années
Le grand monsieur blond me la fit danser,
Parlant à mi-voix de sa tendre enfance
Et des sources bleues du temps des vacances.
Il cachait parfois dans un vieux piano
La nouvelle année avec ses cadeaux,
Le roi Dagobert avec une actrice
Du Théâtre Français fuyant la police,
S'y cachait aussi pour que son amour
Reste incognito jusqu'au point du jour.
Ce piano gardien des coeurs du bel âge
Dormait tout l'hiver au bord d'une plage
Et tous les étés au jardin anglais
Sur ses dents d'ivoire, sur ses dents de jais
Résonnaient gaiement jusqu'à la nuit brune
Des refrains tout bleus au clair de la lune,
Des airs de folies, des chansons d'amour
Et tout ça, tout ça pour

Un serpent python piteux
Une grenouille et deux grands boufs,
Une vache sur un mur
Qui picore du pain dur,
Un petit chat de grand-mère,
Un cheval dans un vestiaire
Qui s'échappe d'un tableau,
Un âne bleu près de l'eau,
Une cigale et une fourmi,
Tous les oiseaux de Paris,
Un pauvre vieux rossignol
Qui a perdu son si bémol,
Un petit toutou frémissant
Tarzan et son éléphant,
Un lézard qui change de peau,
Un vieux lion, un vieux rhino-
céros, mais féroce comme tout,
Un grillon, un kangourou,
Un grand ours, un pigeon vole,
Puis un chapeau qui s'envole.
Ces tendres univers dolents de mon coeur
Dansant la sardane sur un air moqueur
Me fait la grimace, me fait de ciel bleu
Depuis tant d'années, mon beau monsieur bleu
Qu'avec les canards qui parlaient anglais
Je vous dis : " Thank you very much, monsieur Trenet. "

 

Quelle interprète ! Du grand art !

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 06:45

 

Vendredi soir au Palace, j'ai eu la chance de voir le spectacle de Marie-Claude Pietragalla "La tentation d'Eve", une chorégraphie qui retrace l'histoire de la femme à travers les siècles. Superbe !

Parmi ces portraits de femmes, Barbara.

Pourquoi revisitez-vous “Ma plus belle histoire d’amour” de Barbara ? 
Béjart me trouvait une ressemblance avec elle et j’avais eu le privilège de la rencontrer. Elle reste l’artiste absolue qui savait s’imprégner des scènes où elle se produisait et captait l’énergie de toutes les salles. Je garde un profond respect et même de l’amour pour elle.

Extrait d'une interview de David Ramasseul - Paris Match

Il est certain que cet extrait isolé ne restitue pas au mieux l'émotion de ce moment du spectacle mais à défaut...

Ma plus belle histoire d'amour

 

Du plus loin que me revienne
L'ombre de mes amours lointaines
Du plus loin du premier rendez-vous
Du temps de mes premières peines
Lors j'avais quinze à peine
Coeur tout blanc et griffes aux genoux
Que ce fût, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis j'ai dit "je t'aime"
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

C'est vrai je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus
C'est vrai je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leurs visages
C'était déjà votre image
C'était vous déjà et le coeur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

Sur la longue route qui menait vers vous
Sur la longue route j'allais le coeur fou
Le vent de décembre me gelait au cou
Qu'importait décembre, si c'était pour vous

Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite la route
Celle-là qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir je vous jure
Que pour vous je l'eus faite à genoux
Il en eu fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver et la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

Mais tant d'hivers et d'automnes
De nuits, de jours et personnes
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous perdant courage
Soudain me prenait la rage
Mon Dieu que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

J'ai pleuré mes larmes
Mais qu'il me fut doux
Oh ! Qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?

Ce fut un soir en septembre
Vous étiez venus m'attendre
Ici même vous en souvenez-vous?
A nous regarder sourire
A nous aimer sans rien dire
C'est là que j'ai compris tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire

Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Tant que je pourrai vous dire
Ma plus belle histoire d'amour
C'est vous

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 13:58

georgesbrassens.jpg

 

La Cité de la Musique a sollicité  le dessinateur et auteur Joann Sfar  (réalisateur d’un premier long métrage consacré à Serge Gainsbourg) pour élaborer une exposition "qui donne envie de jouer ou de chanter Brassens, qui invite à reconsidérer sa puissance libertaire dans la France des années 1950 à 1980". On pourra y découvrir de nombreux documents inédits, manuscrits, sons d’archives, images télévisuelles, photographies, guitares… Pour enfants et adultes...

 

Brassens ou la liberté 
Du 15 mars au 21 août 2011


 Tous les renseignements à cette adresse :

 

http://www.evous.fr/Exposition-Georges-Brassens-a-la,1144270.html

 

Brassensiades 2011

 



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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 07:25

Alexis-HK-concert-copie-1.jpg

 

Les chansons-hommage à Georges Brassens sont très nombreuses. On peut en trouver une liste sur le site "Auprès de son arbre".

Soit la chanson lui est entièrement consacrée, soit il est fait allusion à son art. La dernière que j'ai repéré, au hasard de mes écoutes, est une chanson d'Alexis HK "Le veuf". Il est vrai qu'Alexis HK ne cache pas son admiration pour Georges Brassens comme en témoigne par exemple son intervention dans Les conférences chantées du Hall de la chanson. Dans la "conférence" consacrée à Brassens (conduite par Bertrand Dicale), il assure les exemples musicaux en chantant  huit extraits de chansons de Georges.

Vous pouvez d'ailleurs prendre connaissance de cette causerie en cliquant ICI.

 

 

« Avant ma barbe poivre et sel, et qu'au coin de mes yeux ne poussent
les deux immenses serres d'aigle qui me passent par la brousse,
j'avais le cœur allègre et pur (enfin si pur qu'un cœur puisse être)
et n'avais commis de parjure qu'envers les vilains et les traîtres. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était... Le veuf était gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

« Un jour où la Terre était d'humeur à jouer les jeunes premières de bal
de promotion, la fin du moi de Mai allumait tout plein de jolis pétales.
Le flair au vent, le parfum d'une robe vint me taquiner les nasales.
J'étais attendu : La belle avait perdu son cavalier et son cheval.

Nous nous aimâmes si fort que tu ne pourrais pas, de toute ton âme de bougre,
te figurer cela, toi dont le cœur n'a jamais été percé par la foudre.
Encore aujourd'hui je remercie celui qui, dans sa bonté de grand prince,
m'offrit un amour aussi joli que la plus jolie chanson de Brassens. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était de plus en plus gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

La vie reprend toujours ses droits, la mort aussi,
et celui-ci que je vois là battre des bras comme deux ailes,
m'a raconté la mort de celle qu'il aima :

« Le fer était battu d'avance, la mort attendait dans les loges
comme dans tous les chants d'amour que forge la gorge de Georges.
Après avoir chanté tout l'été de ma vie l'éloge d'un amour si grand
et qu'on m'a tout repris, je vais danser maintenant. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était... Le veuf était gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

La vie reprend toujours ses droits, la mort aussi,
et celui-ci que je vois là s'agiter sur la tarentelle
danse avec une autre que celle qu'il aima.

 

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 05:15

Henri Salvador, notre rigolo national, était aussi grand amateur de jazz.

Non seulement il vouait une grande admiration aux maîtres comme Duke Elligton, Louis Armstrong... mais il pratiquait aussi cette musique avec beaucoup de talent. Il fit ses premières armes avec le violoniste Eddy South qui lui enseigna les secrets harmoniques de cette musique ; il fut aussi accompagnateur de Django Reinhardt...

 Dans la chanson que nous entendons aujourd'hui, il rend hommage au pianiste et chef d'orchestre Count Basie (1904 - 1984). Mais auparavant, réécoutons ce grand jazzman que fut Count Basie. 

  


Et maintenant, Henri Salvador !


Tous les matins quand j'sors du lit
Je mets un disque de Count Basie
Il ne m'en faut pas davantage
Pour m'enlever tous mes soucis
Juste un p'tit disque de Count Basie

En prenant mon café au lit
J'écoute un disque de Count Basie
Et ça me donne du courage
Je me sens comme au paradis
Avec un disque de Count Basie

Juste un p'tit disque de Count Basie
Un bon p'tit disque de Count Basie
Basie ! Basie ! Oui !
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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 05:32

 

Une amie m'a envoyé cette chanson de Jean-Roger Caussimon à la suite de mon article d'hier. Merci à elle de me l'avoir fait découvrir.

Jean-Roger Caussimon est un comédien, auteur-compositeur-interprète né le 24 juillet 1918 à Paris et décédé le 19 octobre 1985 à Paris. Après une carrière d’acteur de théâtre et de cinéma, Jean-Roger Caussimon s’est illustré dans la chanson dès 1970, grâce aux encouragements de son ami Léo Ferré.

De nombreux artistes ont chanté ses chansons :  FerréPhilippe Clayles Rita MitsoukoSerge GainsbourgArno Bernard Lavilliers...

Aujourd'hui, un bien bel hommage au Grand Jacques (voir article d'hier)
Jean-Roger-Caussimon.jpg
Le voilier de Jacques

paroles et musique de Jean-Roger Caussimon

Un voilier « dévoilé »
Est à vendre aux îles Marquises
La nuit, le ciel est étoilé
Le jour, tendre est la brise...
Un bateau ne sait rien
Rien qu'attendre en silence
Le jour où son maître revient
Il a le temps
Il se balance
Au gré du vent...

 Il ne faut pas aimer « bien » ou « un peu »
Et, à tout prendre
Mieux vaut ne pas aimer du tout…
Il faut aimer de tout son cœur
Et, sans attendre
Dire « Je t’aime » à ceux qu’on aime
Avant qu’ils ne soient loin de nous… 

Il est un plat pays
Plus secret que celui des Flandres
C'est vrai, quand il prend nos amis
Plus rien ne sert d'attendre...
Sans doute ils y sont bien
Puisqu'on est sans nouvelles
Ils nous ont laissé leurs refrains
On se souvient
On se rappelle
Avec chagrin...

 Il ne faut pas aimer « bien » ou « un peu »
Et, à tout prendre
Mieux vaut ne pas aimer du tout…
Il faut aimer de tout son cœur
Et, sans attendre
Dire « Je t’aime » à ceux qu’on aime
Avant qu’ils ne soient loin de nous… 

Des voiliers vogueront
Sur les vagues du Pacifique
Des voix, bientôt, rechanteront
Le ciel de la Belgique...
Ce seront d'autres voix
Et d'autres voiles blanches
La vie ne se joue qu'une fois
Les jeux sont faits
Pas de revanche
Seuls, des regrets...

 Il ne faut pas aimer « bien » ou « un peu »
Et, à tout prendre
Mieux vaut ne pas aimer du tout…
Il faut aimer de tout son cœur
Et, sans attendre
Dire « Je t’aime » à ceux qu’on aime
Avant qu’ils ne soient loin de nous… 

Un voilier « dévoilé »
Est à vendre aux îles Marquises
La nuit, le ciel est étoilé
Le jour, tendre est la brise...
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