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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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C'est Où ?

Télérama - Musique

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 13:52

Où que nous soyons, nous sommes toujours amenés à rencontrer une chanson sur notre route.

Il y a quelque temps, ce fut le cas dans la ville de Tralee en Irlande et plus particulièrement dans la roseraie de cette ville où je pris ces quelques photos.

Cette sculpture en bronze, grandeur nature, placée à l'entrée de la roseraie représente le poète et compositeur William Pembroke Mulchinok et sa bien-aimée Mary O'Connor, première rose de Tralee. Elle est l'oeuvre du célèbre sculpteur irlandais Jeanne Rynhart dont les autres travaux incluent Molly Malone à Dublin et Annie Moore sur Ellis Island à New York. Elle campe William présentant une rose à Mary en signe de son amour inextinguible.

La Rose de Tralee est une compétition internationale, originaire d'Irlande. Ce festival est inspiré d'une ballade irlandaise du XIXème siècle racontant l'histoire d'une femme prénommée Marie et célébrée pour sa beauté dans toute la ville de Tralee. Elle fut ainsi appelée « la Rose de Tralee ».

Aujourd'hui, le festival a pour but d'élire une jeune femme d'origine irlandaise qui sera, une année durant, la représentante de la communauté irlandaise dans le monde.

 

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 06:15

 

Place-du-Tertre-a-Montmartre.jpg 

 

Paris... toujours Paris ! Bien sûr !... Cette ville est tellement merveilleuse qu'on ne pourra jamais dénombrer les auteurs qui l'ont choisie pour en faire le théâtre de leurs intrigues, ni les historiens qui ont voulu la "raconter"...

Récemment, dans un ouvrage intitulé "Métronome", Lorant Deutsch, nous en retrace même l'histoire en choisissant les noms de 21 stations de métro (une par siècle) !

Nous pourrions faire de même avec les chansons. La liste serait longue. Ma petite chanson a déjà évoqué la rue des Morillons, la Butte Montmartre... etc...

Aujourd'hui, un petit tour des places célèbres de la capitale... en compagnie de Georges Brassens qui interprète la Ballade des places de Paris, une chanson de Lucien Boyer et A.S. Zmigryden :


 

Ca naît un beau soir sur la Butte,

Ca grandit on n' sait pas comment,

Et de cabrioles en culbutes,

Ca tombe dans les bras d'un amant.

Un joyeux p'tit gars de Montmertre,

Pour deux ronds de frites un beau jour,

L'initie aux joies de l'amour,

Place du Tertre.

 

Comme on n'peut pas vivre sans galette,

Un jour qu'on n'a rien à briffer,

Qu'on va vendre des violettes

A la terrasse des grands cafés.

La frimousse est plutôt pas mal,

Et tent' le pinceau d'un rapin,

Alors on pose les "Diane au Bain",

Place Pigalle.

 

La peinture c'est beau mais c'est triste,

Et ça manque un peu d'essentiel,

Faut pas compter sur un artiste

Pour se meubler chez Dufayel,

On a d'la poitrine et des hanches

Et l'on produit son petit effet,

Alors sur l'coup d'minuit on s'fait,

La place Blanche.

 

Puis pour un nom à particule,

On change le sien, trop roturier,

On brode une couronne majuscule

Sur son bicéphale armorié.

On s'appelle Gisèle de Brantôme,

Ou Sophie de Pont à Mousson.

Et l'on promène son écusson,

Place Vendôme.

 

Mais ça n'dure qu'le temps d'un caprice,

Inconstant, Paris s'est lassé,

Et passe à d'autres exercices,

Délaissant le joujou cassé.

C’est alors qu'le bourgeois vous loge

Tout en lésinant sur les frais

Dans un vieil hôtel du Marais

Place des Vosges.

 

Mais l' bourgeois qu'est plein de principes

Vous quitte pour raison de santé.

Tout ce qu’on a de meubles et de nippes

S’en va finir au Mont de Piété

On d'vient "la fée au maillot jaune"

Qu'admire sur les tréteaux forains,

Les artilleurs du fort voisin,

Place du Trône.

 

Puis vienn't la débauche et la boue,

L'amour, ah ! quel métier d'enfer !

Et le dernier acte se joue

La nuit sur un trottoir désert.

Dans les fumées glacées de l'aube

Comme on ramasse un chien crevé,

On l'a r'trouvée sur le pavé,

D'la place Maube.

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 10:50

Vierzon est une ville du département du Cher (Région Centre). Elle compte 27500 habitants.

 

vierzon2.jpg

 

On pourrait voyager dans les villes de France et d'ailleurs au travers des chansons. Une idée pour une nouvelle rubrique. Nous l'inaugurerons avec cette très belle chanson d'Yves Jamait : "Vierzon".

 

 

Qui aurait dit qu'un jour, entre deux chansons,
Je ferais un détour, pour aller voir Vierzon ?
Ce que la vie est drôle, quarante ans sans se voir,
T'arrive, sans crier gare, et je pleure comme un saule
Sur ta vie, sur ma vie.
Qui aurait dit au reste, qu'une moitié d'orphelin
Que je fus sans conteste, un jour poserait la main
Sur le corps de celui qui fut tant de mystère.
Que jamais je n'ai dit le sobriquet de père
De ma vie, de ta vie. De ma vie, de ta vie.

Serait-ce le sommeil d'un enfant couché tard
Ou des gouttes de ciel qui mouillent mon regard ?
J'ai vu couvrir de terre ton corps en bois dormant,
En recouvrant mon père, je perds en moi l'enfant.
Je ne me souviens plus, de mémoire morcelée,
De journée, s'il en fut, où je n'ai pas pensé
À l'auteur de mes jours qui laissa composer
En solo, pour toujours, celle qu'il croyait aimer
Pour la vie, pour sa vie.
Donc, pas de souvenir, aucune réminiscence,
Bien que j'ai dû subir le poids de cette absence,
Si j'ai dû regretter, d'être ainsi dépourvu,
Je n'ai jamais manqué de ce que je n'ai pas connu
Dans la vie, dans ma vie. Dans la vie, dans ma vie.

"Tiens voilà le soleil, on ne l'attendait plus"
Disait-il, y a une paye, ce chanteur que j'ai cru.
J'ai dû trouver des guides, des pères spirituels,
Des mots et des Maximes, pour me porter conseil.
Si j'ai peu de "parce que" pour taire mes "pourquoi",
Je réalise que je ne serai pas sans toi.
Que tu fus un fantôme, tout ça m'a fait grand-chose.
Ta vie brisa le môme, mais ta mort le repose.
C'est la vie, c'est ma vie. C'est la vie, c'est ma vie.

Ben voilà, tout est dit, je ne vais pas m'épancher.
C'est la fin d'une nuit qui s'est éternisée,
La fin de l'insomnie. L'arrêt de la douleur
N'a pas fait plus de bruit qu'un bris de coeur.

zoom_4132_YVES-JAMAIT-visuel-live-stephane-kerrad.jpg

 

La musique de Jamait est de la chanson française traditionnelle : guitare, accordéon et textes à fleur de peau. La solitude, les bars, la culture ouvrière, les soirs de cuite, l'amour, la mélancolie, la passion pour sa ville natale sont des thèmes omniprésents dans les textes de l'artiste  dijonnais. (Wikipédia)

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