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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 06:14

9 juin, Sainte Diane.

Dans une de ses chansons extraite de son excellent album "Pièce  montée des grands jours" Thomas Fersen dit : 
"Tu es belle comme Diane de Poitiers" .

Diane de Poitiers (1499 - 1566) fut la favorite du roi de France Henri II sur lequel elle exerça une grande influence. Célèbre par sa beauté, elle avait aussi un sens aigu du pouvoir.  

Amoureuse des arts et grande mécène, Diane de Poitiers a inspiré peintres et sculpteurs. Elle fit nommer Philibert de l'Orme surintendant des bâtiments royaux. Elle protégea aussi différents des hommes de lettres comme Ronsard.
 


Diane de Poitiers par François Clouet, peintre à la Cour de France, portraitiste d'Henri II.


Que fait donc en ce lieu,
Parmi ces messieurs,
Cette blonde aux bras nus,
Si nus qu'elle éternue,
Dans ses doigts, elle se mouche
Et pour s'rincer la bouche,
Elle commande un cognac, 
Puis un autre cognac,

Je lui dis à l'oreille:
"T'es belle comme Diane de Poitiers,
Veux tu prendre la moitié
De mon lit si t'as sommeil ?"
Elle me répond, je cite:
"Il faut pas que tu t'excites, 
Ce n'est pas c'que tu penses,
Je suis restée vieille France."

"C'est d'accord, je t'acceuille,
Moi je dors dans le fauteuil
En tout bien, tout honneur,
Comme un frère et une soeur,
Toi le lit, moi la banquette,
À la bonne franquette, 
C'est d'accord pour ce soir,
Moi je dors dans la baignoire.

Certes, je ne suis pas un saint
Et quand la lumière s'eteint,
Je n'ai pas toujours dit non
Mais jm'en remet à Platon
Pour nous deux c'est plus sage,
Vu la difference d'âge,
Non ce soir pas d'folies
Chacun dans son lit.

Soit je ne suis pas un moine,
J'dissipe mon patrimoine
Dans ce bar un peu glauque,
Ma voix est dev'nue rauque
À la suite des abus
Mais ce soir j'ai rien bu,
Non, ce soir je suis strict,
Le devoir me le dicte.

J'ai rien d'un ecclésiastique,
Ma conscience est élastique
Et si j'fais mon examen,
J'suis pas dans l'droit chemin,
Non, je ne suis pas très pieux
Quand c'est l'heure d'aller au pieu,
Je fais rarement ma prière,
J'préfère une petite bière.

Certes je ne suis pas un prêtre,
Ce s'rait mal me connaître,
Et les soirs de pleine lune,
J'en ai détournée plus d'une,
Mais faut pas rester dehors
Avec tout ces délinquants,
Sois tranquille, moi je dors
Sur le lit de camp.

Soit, j'suis pas un chérubin,
Faudrait que j'prenne un bain,
Que je rase sur mes joues
Cette barbe acajou,
Et mon linge n'est pas net,
Enfin, pour être honnête,
Ce matin dans le bus,
J'ai attrapé une puce.

Les nuits d'hiver sont longues
Dans ma baignoire oblongue,
Elles sont longues et frisquettes,
Surtout sur la banquette,
Le divan du séjour,
Le canapé d'velours,
Le fauteuil Louis-Phillipe.
À ch'val sur les principes!

C'est d'accord, je t'accueille,
Moi je dors dans le fauteuil
En tout bien, tout honneur,
Comme un frère et une soeur,
Toi le lit, moi la banquette,
À la bonne franquette, 
C'est d'accord pour ce soir,
Moi je dors dans la baignoire."

 
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 04:58
Bonne fête les Boris !
Dans sa chanson Pauvre Boris, Jean Ferrat évoque le souvenir de Boris Vian (1920-1959).
Ingénieur de l'Ecole Centrale, musicien, poète, romancier, génial "touche à tout", il a marqué le monde artistique du XXème siècle. Il est l'auteur de la chanson Le Déserteur et des romans l'Ecume des jours, J'irai cracher sur vos tombes... entre tellement d'autres choses.





 
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 07:00
Pour fêter les Georges (Brassens, Moustaki, Ulmer, Guétary...) Moustaki chante une chanson-hommage à Georges Brassens.



Les amis de Georges étaient un peu anars
Ils marchaient au gros rouge et grattaient leurs guitares
Ils semblaient tous issus de la même famille
Timides et paillards et tendres avec les filles
Ils avaient vu la guerre ou étaient nés après
Et s'étaient retrouvés à Saint-Germain-des-Prés
Et s'il leur arrivait parfois de travailler
Personne n'aurait perdu sa vie pour la gagner

Les amis de Georges avaient les cheveux longs
A l'époque ce n'était pas encore de saison
Ils connaissaient Verlaine, Hugo, François Villon
Avant qu'on les enferme dans des microsillons
Ils juraient, ils sacraient, insultaient les bourgeois
Mais savaient offrir des fleurs aux filles de joie
Quitte à les braconner dans les jardins publics
En jouant à cache-cache avec l'ombre des flics

Les amis de Georges, on les reconnaissait
A leur manière de n'être pas trop pressés
De rentrer dans le rang pour devenir quelqu'un
Ils traversaient la vie comme des arlequins
Certains le sont restés, d'autres ont disparu
Certains ont même la Légion d'honneur - qui l'eût cru?
Mais la plupart d'entre eux n'ont pas bougé d'un poil
Ils se baladent encore la tête dans les étoiles

Les amis de Georges n'ont pas beaucoup vieilli
A les voir on dirait qu'ils auraient rajeuni
Le cheveu est plus long, la guitare toujours là
C'est toujours l'ami Georges qui donne le la
Mais tout comme lui ils ne savent toujours pas
Rejoindre le troupeau ou bien marcher au pas
Dans les rues de Paris, sur les routes de province
Ils mendient quelquefois avec des airs de prince
En chantant des chansons du dénommé Brassens

Les Amis de Georges, c'est aussi une association qui édite une revue très intéressante et qui a un site internet très vivant, régulièrement mis à jour.




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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 05:36
Bonne fête les Maxime !

Avec cette chanson d'Hervé Cristiani.



C'était en 1982. Toute la journée, sur toutes les stations FM, on pouvait entendre ce tube. c'est le premier grand succés d'Hervé Cristiani, ancien élève du Petit Conservatoire de Mireille.
Pour la petite histoire, Hervé Cristiani raconte : " Ma nièce qui est en classe de quatrième, a eu une explication de texte à faire sur cette chanson. J'ai rédigé le devoir dans son langage et obtenu la note de 8 sur 20 ! Le professeur a insrit, à l'encre rouge, dans la marge : N'a pas saisi la pensée de l'auteur." 

Il met de la magie, mine de rien, dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les poissons dans la nasse

Il est libre Max ! Il est libre Max !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare

Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour
Avant qu't'aies rien pu dire, il t'aime déjà au départ
Il n'fait pas de bruit, il n'joue pas du tambour
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour

Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il leur raconte des histoires
Il les emmène par delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard

Il est libre Max ! Il est libre Max ! 
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler 

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 05:06
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 06:36
Bonne fête, Irène !
Voilà un prénom qui a beaucoup inspiré les auteurs. 
Ce prénom vient du grec Eirênê, qui signifie "paix". Sainte Irène fut une martyre grecque du début du IVe siècle. 

Une chanson de Th. Fersen de belle facture.

Quand je bois une bière de Bohême

Moi qui suis un buveur d'eau

Je vois de roses pachydermes.

Mais cette fois il y a du nouveau.

Quand je bois une bière de Bohême

Pas le moindre éléphanteau.

Je reçois mad'moiselle Irène

Dans le réduit de mon cerveau.

Elle illumine ma lanterne.

Certains prénoms sont si beaux.

Je reçois mad'moiselle Irène

Comme une colombe dans mon chapeau.

 

Je reçois mad'moiselle Irène

Dans le réduit de mon cerveau.

Est-elle, cette maison de reine

Dans votre annuaire des châteaux ?

Si je pouvais saisir les rênes

Détourner cette rame de métro

Et prendre la fuite à Varennes

Au lieu de me rendre au bureau

De poste où je trie des centaines

Des milliers de colis postaux.

Je confonds Rennes avec Irène

Dans le réduit de mon cerveau.

 

Parfois, je m'endors sur la chaîne

Et j'entends qu'on dit dans mon dos

Qu'à quinze ans, j'ai pas eu d'veine

De m'piquer avec le fuseau.

Si j'avais une fée pour marraine

Je lui demanderais ce cadeau:

Me donner les lèvres d'Irène

Plutôt qu'la brûlure d'un mégot.

Et comme dans les livres d'étrennes

On s'enfuirait dans un traîneau

Emmenés par quatre rennes

Avec le tint'ment des grelots.

 

Et quand vient la fin de semaine

Que faire de mes jours de repos ?

J'aimerais sortir avec Irène.

Mais comme je n'ai pas de culot

Je vais seul à la fête foraine

Et j'me fais tirer les tarots

Par une cartomancienne

Pour savoir quelle sera mon lot.

Et, selon cette bohémienne

Mon av'nir est clair comme de l'eau.

Elle voit de roses pachydermes

Et une solitude sans défauts.


 
Sur Deezer, vous trouverez toute une collection de titres avec Irène.

Un instrumental que j'aime bien. Une musique d'Ennio Morricone.

  
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 09:46
On me dit Joseph !  Et je pense à Moustaki !

C'est une des premières chansons de Moustaki en tant que chanteur. En effet, ce n'est guère qu'en 1969 avec "Le Métèque" qu'il est reconnu comme interprète.

Auparavant, il a écrit des chansons remarquables pour Piaf (Milord), pour Reggiani (Sarah, Ma liberté), pour Barbara (La longue dame brune)... 


Avec, en prime, un superbe clair-obscur de Georges de La Tour


 
Faut quand même dire que l'Joseph, il a pas choisi la facilité !
 
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 10:04
Il fallait aujourd'hui faire référence à cette grande chanson de Gérard Berliner des années 80.



Je vous offre aujourd'hui les paroles.

Pour l'audition, rendez-vous sur le blog de Mamie Vinyle qui a programmé cette chanson aujourd'hui. Et puis ce sera aussi l'occasion de découvrir un site que j'apprécie beaucoup. 

Mamie Vinyle, c'est ici.

link 

 Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C'est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l'heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L'homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L'amour qui tenait Louise
C'est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C'est le Bon Dieu qui l'éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l'on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C'est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d'hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L'amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C'est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s'efface
Ce que l'curé m'a appris là

Et la honte que cachait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a cachée
Le soldat qu'attendait Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a vu tomber

Y a cinquante ans c'était en France
Dans un village de l'Allier
On n'accordait pas d'importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu'a porté Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a porté
La vie qu'a travaillé Louise
C'est le Bon Dieu qui l'a aidée


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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 06:55
Aujourd'hui, ce sera Mathilde.

Impossible de ne pas penser à la grande chanson de Jacques Brel. 




Ce n'est pas un portrait de Mathilde. Elle nous apparaît au travers des émotions qu'elle suscite chez le poète.
Au début, la trompette semble annoncer le retour triomphant de Mathilde. Ensuite le piano se lance dans une course folle de notes légères et aiguës qui montrent l'affolement du poète.
A la fin, l'intervention de l'ensemble des instruments  proclame la victoire de la passion, la folie, l'exaltation.
Le glissando de piano par dessus le tutti orchestral ajoute encore au désordre intérieur ressenti par le poète.

Belle orchestration. Non ?


Ma mère voici le temps venu
D'aller prier pour mon salut
Mathilde est revenue
Bougnat tu peux garder ton vin
Ce soir je boirai mon chagrin
Mathilde est revenue
Toi la servante toi la Maria
Vaudrait peut-être mieux changer nos draps
Mathilde est revenue
Mes amis ne me laissez pas
Ce soir je repars au combat
Maudite Mathilde puisque te v'là

Mon cœur mon cœur ne t'emballe pas
Fais comme si tu ne savais pas
Que la Mathilde est revenue
Mon cœur arrête de répéter
Qu'elle est plus belle qu'avant l'été
La Mathilde qui est revenue
Mon cœur arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu'elle t'a déchiré
La Mathilde qui est revenue
Mes amis ne me laissez pas
Dites-moi dites-moi qu'il ne faut pas
Maudite Mathilde puisque te v'là

Et vous mes mains restez tranquilles
C'est un chien qui nous revient de la ville
Mathilde est revenue
Et vous mes mains ne frappez pas
Tout ça ne vous regarde pas
Mathilde est revenue
Et vous mes mains ne tremblez plus
Souvenez-vous quand je vous pleurais dessus
Mathilde est revenue
Vous mes mains ne vous ouvrez pas
Vous mes bras ne vous tendez pas
Sacrée Mathilde puisque te v'là

Ma mère arrête tes prières
Ton Jacques retourne en enfer
Mathilde m'est revenue
Bougnat apporte-nous du vin
Celui des noces et des festins
Mathilde m'est revenue
Toi la servante toi la Maria
Va tendre mon grand lit de draps
Mathilde m'est revenue
Amis ne comptez plus sur moi
Je crache au ciel encore une fois
Ma belle Mathilde puisque te v'là te v'là 
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 10:40
Fêtons les Françoise avec l'inénarrable, l'irremplaçable Boby Lapointe.

Un extrait du film "Tirez sur le pianiste" de François Truffaut (1960)

AVANIE ET
Avanie et framboise

Elle s'appelait Françoise, 
Mais on l'appelait Framboise ! 
Une idée de l'adjudant 
Qui en avait très peu, pourtant, 
(des idées)... 
Elle nous servait à boire 
Dans un bled du Maine-et-Loire ; 
Mais ce n'était pas Madelon... 
Elle avait un autre nom, 
Et puis d'abord pas question 
De lui prendre le menton... 
D'ailleurs elle était d'Antibes ! 

Quelle avanie ! 
Avanie et Framboise 
Sont les mamelles du Destin ! 

Pour sûr qu'elle était d'Antibes ! 
C'est plus près que les Caraïbes, 
C'est plus près que Caracas. 
Est-ce plus loin que Pézenas ? 
Je n'sais pas : 
Et tout en étant Française, 
L'était tout de même Antibaise : 
Et bien qu'elle soit Française, 
Et malgré ses yeux de braise, 
Ça ne me mettait pas à l'aise 
De la savoir Antibaise, 
Moi qui serais plutôt pour... 

Quelle avanie... 
Avanie et Framboise 
Sont les mamelles du Destin ! 

Elle avait peu d'avantages : 
Pour en avoir davantage, 
Elle s'en fit rajouter 
A l'institut de beauté 
(Ah - ahah ! ) 
On peut, dans le Maine-et-Loire, 
S'offrir de beaux seins en poire... 
Y a un institut d'Angers 
Qui opère sans danger : 
Des plus jeunes aux plus âgés, 
On peut presque tout changer, 
Excepté ce qu'on ne peut pas... 

Quelle avanie... 
Avanie et Framboise 
Sont les mamelles du Destin ! 

"Davantage d'avantages, 
Avantagent davantage" 
Lui dis-je, quand elle revint 
Avec ses seins Angevins... 
(deux fois dix ! ) 
"Permets donc que je lutine 
Cette poitrine angevine..." 

Mais elle m'a échappé, 
A pris du champ dans le pré 
Et je n'ai pas couru après... 
Je ne voulais pas attraper 
Une Angevine de poitrine ! 

Moralité : 
Avanie et mamelles 
Sont les framboises du Destin ! 


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